Un trésor de roman jeunesse
Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, connaissez-vous Neïba ? Une craquante petite Je-sais-tout de neuf ans, drôle et pleine d’esprit. Elle est en CM1 et n’a pas encre compris qu’il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Et savez-vous qui a imaginé l’adorable héroïne de ce roman jeunesse publié en 2017 par Publishroom ? C’est Madina Guissé, une auteure autoéditée, qui illustre bien le mot de Rodrigue dans Le Cid de Corneille : aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Madina Guissé a quitté son poste de chargée de la communication dans un cabinet d’audit pour offrir Neiba je sais tout (ou presque) Tu sais garder un secret ?, magnifique livre destiné aux petits à partir de sept ans. Je l’ai rencontrée à Saint-Denis, le 8 octobre 2017. Madina Guissé, alias la Comtesse d’aventures, participait à la manifestation saluant la sortie, en France, du long métrage documentaire Ouvrir la voix d’Amandine Gay (lire articles ici et ici). Cette célébration culturelle était organisée par Bras de Fer, la maison de production de la jeune réalisatrice française et Synesthésie, le Centre de recherche et de création artistique basé à Saint-Denis.
À partir de sept ans… Et devinez quoi ? Neiba Je-sais-tout (ou presque) Tu sais garder un secret ? m’a fait retomber en enfance. Les dessins délicieux sont de Lyly Blabla. Je ne vous en dis pas plus, c’est un tel bonheur de découvrir l’histoire bien actuelle de Neïba dont le cocktail magique d’émotions touchantes est au service de l’apprentissage de valeurs essentielles.
Pour la prochaine fête de saint Nicolas, j’offrirai ce trésor d’intelligence tout partout à une petite fille qui, j’en suis sûre, attendra, avec impatience, le deuxième tome des aventures de Neïba qui n’a pas sa langue dans sa poche, à preuve cet extrait de la page 11 : Oui, oui, de la musique classique, comme je vous le dis. Vous savez les musiques sans chanteurs. Mais si ! Les Musiques tellement lentes qu’elles vous feraient dormir ! Oh ben dis donc, il faut tout expliquer à vous…
Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, je vous laisse avec Ma mère l’Oye du composeur français Maurice Ravel (1875-1937), interprétée par les immenses pianistes argentins Martha Argerich et Edouardo Delgado. Ce morceau est, bien sûr, un clin d’œil à la fabuleuse petite Neïba, mais il y a aussi qu’à six ans et demi, quand j’ai reçu le recueil de Contes de ma mère l’Oye, j’ai cru que c’était c’était elle l’auteure des histoires magiques et non Charles Perrault, comme mon père a dû me l’expliquer. Ensuite, il faut savoir que le compositeur Maurice Ravel a écrit Ma mère l’Oye, cette suite pour piano à quatre mains, à l’intention des enfants d’un couple d’amis. La version pour piano était conçue pour être exécutée par de jeunes mains et sa création publique, le , fut l’œuvre de deux enfants âgés respectivement de six et dix ans. Ma mère l’Oye fut publiée en 1910 avec le sous-titre Cinq pièces enfantines et comporte cinq mouvements (voir Wikipedia ici).
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