Contre la météo marâtre
Je suis la douceur du temps…
Je suis la douceur du temps qui s’écoule.
Je suis ce sable dans le sablier.
Je suis le sablier qu’on retourne.
Je suis la douceur du temps.
L’éclaircie dans vos cœurs,
Les sourires d’un étranger,
Les lumières dans la nuit,
Je suis la douceur du temps.
Sébastien Quagebeur
Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, Sébastien Quagebeur est cet artiste collagiste et poète qui accordé au blog un entretien dans lequel il parle de sa position d’homme dans un milieu professionnel largement féminin, puisqu’il est travailleur social. Je vous invite à la lire ici et ici. Je viens d’apprendre que son dernier recueil de poésies Il faut que la ville éteigne ses lumières, avec les illustrations de Patrick Bonjour, paraîtra non pas en janvier, mais en février prochain, aux Éditions Unicité. En attendant, j’ai relu le recueil La douceur du temps. Datant de 2015, il est tout en sensibilité fine et intemporelle. Voilà bien le paradoxe, les courts poèmes subtils étant un hommage au temps libéré, accordé aux choses simples et sublimes, aux bourgeonnements d’impressions spirituelles que laissent le vent, les arbres, la rosée, aux vagabondages ouverts du regard touché par la grâce de la vie précieuse, car ténue, devenir mouvant à sa façon essentielle : Regarder un oiseau qui vole c’est un début d’éternité.
Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, laissons-nous dériver sur la longue et chaude plage douce magistrale de Harvest time (temps de la récolte, cueillette ou moisson) du saxophoniste américain Pharoah Sanders.
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